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Mémoires de Bédoin et du Ventoux
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L’année 1915, l’enlisement
Article mis en ligne le 11 novembre 2015
dernière modification le 12 septembre 2019

par Anne-Marie
L’année 1915, l’enlisement
© Mémoires-Bédoin-Ventoux

De toutes les années de la Grande Guerre, l’année 1915 est sans doute la moins connue. Après l’hécatombe de 1914, l’avenir paraît bien sombre. Le front s’étend sur plus de 600 km, essentiellement sur le sol français, 10 départements sont totalement ou partiellement occupés par l’Allemagne…
Il faut trouver des solutions pour sortir de cette situation de blocage, oui, mais lesquelles ?

1915, c’est l’inconnu, et les questions sans réponses sont nombreuses, en particulier sur la conduite des opérations. La guerre de mouvement cède la place à la guerre de position, de tranchées, c’est la guerre d’usure, celle des assauts répétés et meurtriers. Le grand carnage continue, Ypres, N.D. de Lorette, Les Eparges, l’Argonne, l’Hartmannswillerkopf, l’Artois, la Champagne sont en 1915 des lieux emblématiques qui symbolisent le courage et le sacrifice souvent inutile de milliers de combattants. La guerre est totale, elle mobilise toutes les forces vives des populations sur le front et à l’arrière.

1915, c’est l’extension du conflit à de nouveaux espaces, de nouveaux peuples, c’est la surenchère dans le choix des moyens de destruction, y compris les plus terribles….Au cœur de cette tragédie, des hommes et des femmes courageux et résignés qui se battent, travaillent et espèrent malgré tout…

Anne-Marie ISAAC